Ce matin nous avons le plaisir de récupérer Elise, ce qui permet à notre équipe d'atteindre les 20 participants. Toujours un très beau temps dès le départ pour le col de Marchairuz : comme hier, non je ne me suis pas trompé !
Aujourd'hui, nous partons à l'opposé, pour une marche plus facile que la veille : Gérard, toujours bienveillant nous préserve !
Nous traversons la forêt et au débouché sur un magnifique chemin bordé d'un muret aux courbes agréables, chacun allège sa tenue vestimentaire car le soleil est déjà vigoureux. Nous restons sur cette voie, et contrairement à l'habitude nous quittons cette belle combe pour découvrir la Glacière de Saint-George. Le cheminement en forêt est moins agréable que dans les pâtures, mais nous sommes rôdés !
La glacière est assez impressionnante, mais son accès jugé dangereux est protégé et interdit aux néophytes. 
Après quelques photos nous repartons et retrouvons le chemin habituel. Au niveau d'une petite route goudronnée, un grand troupeau s'annonce. Il est composé par l'assemblage de différentes races de vaches, qui sont souvent très curieuses. Après quelques hésitations, le troupeau et notre petite troupe reprennent séparément leurs activités. 
Ensuite ascension du Crêt de la Neuve qui se trouve un peu plus bas que notre point de départ (1446 m). Sous la chaleur, l'arrivée au sommet est une belle satisfaction car la montée est courte mais bien présente.
C'est là que nous allons déjeuner, avec une belle vue sur le Léman et les Alpes ennuagées. Après une jolie descente dans les bois, localement sur un grand lapiaz, nous retrouvons une combe avec des hauts et des bas (oui, on monte et on descend !), mais avec toujours beaucoup de fleurs (narcisses, primevères, renoncules blanches, grande gentiane et son dangereux sosie la vérâtre...).
A quelque distance de notre point de départ (et d'arrivée), le groupe se scinde en deux avec un retour direct pour une moitié, et une descente à la "sèche des Amburnex" (ancien lac comblé avec tourbières associées) pour les autres qui continueront vers le Brassus (sauf le courageux Yves qui va remonter au Col du départ). 
Ce sera une succession de traversées de bois, prés-bois et pâtures avec de très nombreuses orchidées. 
Soudain, une marmotte est signalée ce que personne ne croit, mais un peu plus loin, une autre marmotte plus courageuse (et plus éloignée) reste sur le terrain. C'est la première fois que nous voyons cet animal dans le Jura ... Suisse il est vrai !
A l'arrivée visite de la chapelle en attendant les véhicules.
Retour, apéro et repas toujours aussi agréable.
Jacques

Ce matin à 1160 m d'altitude il fait bien frais, mais le beau soleil réchauffe vite l'atmosphère. Nous partons du Col de Marchairuz (1446 m) pour suivre la crête jusqu'au Mont Tendre, plus haut sommet du Jura suisse (1679 m). Au départ dans la forêt, des équipements pédagogiques permettent de comprendre la vie des fourmis.
Après les bois, nous parcourons avec plaisir les longues pâtures ponctuées de sapins et de magnifiques murets de pierre qui découpent le territoire. C'est une température idéale pour randonner : les dernières doublures nécessaires au départ rejoignent les sacs à dos. Les fleurs multicolores attirent les insectes et de nombreux papillons qui eux-mêmes attirent les photographes amateurs.
Un mont de passé, un autre se présente avec à la clef une bonne pente qu'il faudra compenser ... mais quel plaisir !
Les étables qui jalonnent le parcours sont fréquemment flanquées d'inhabituels murets circulaires, parfois carrés, qui protègent l'eau de la citerne des pollutions animales.
Soudain, tous les regards se portent à droite, où vient d'apparaitre majestueusement celui qui faisait le timide hier : le Mont-Blanc, sans aucun nuage.
Nouvelle descente puis remontée au niveau d'un ouvrage militaire et de son antenne en forme de fusée. Quelques campanules en Thyrse prennent des allures d'orchidées, et des anémones blanches contrastent avec le bleu électrique des gentianes printanières. Dans des endroits plus secs de rares immortelles rabougries offrent une couleur d'orange sanguine. 
Passage d'un nouveau mur qui parait ramper sur les reliefs. Quelques plaques d'une neige encore bien blanche, subsistent, même au soleil. Et puis c'est la dernière montée, avec en vue notre objectif. Un imposant muret va nous accompagner jusqu'en haut mais il continuera sa course vallonnée sur de longues distances.
Du sommet la vue est magnifique dans toutes les directions. Nous surplombons la Dent de Vaulion que nous ne foulerons pas cette année. Côté Sud, les nuages sont revenus voiler le sommet de l'Europe.
Après ce repas d'altitude et une petite sieste, c'est le retour en empruntant le même cheminement. Dans l'autre sens il ne nous avait pas semblé qu'il y avait autant de descentes ... !
Une petite anecdote : la montre que Sylvie avait perdue à l'aller a été retrouvée !
Retour au gite en profitant des bonnes odeurs des foins récemment coupés.
Agréable soirée à l'image de la précédente.
Jacques
 

Il fait un temps magnifique ce matin de l'Ascension pour le départ du premier séjour de l'année de l'Asll. Toutes les voyageuses sont bien là pour prendre le mini-bus très aimablement prêté par la commune de Louhans-Châteaurenaud. A l'heure prévue, c'est le départ avec un chauffeur concentré sur sa conduite.
Après un très bon voyage nous retrouvons nos compagnons du WE et nos hôtes au chalet de Chagny aux Rousses. A la Cure nous prenons le train (toujours à l'heure !) pour aller à Saint-Cergue (1040 m), point de départ de la randonnée du jour. Malgré une bonne montée dans les bois, les langues se délient et c'est un groupe assez bruyant qui arrive au niveau des pâtures des fruitières de Nyon (1333 m), où les pique-niques sortent des sacs.
Le repas se fait en face du lac Léman et des Alpes, mais le Mont-Blanc reste timidement caché dans les nuages.
Nous profitons d'un temps de repos sous un soleil ardent mais une température agréable, pour observer le ballet sans fin d'un grand rassemblement de Milans.
Et c'est reparti tranquillement dans les prés-bois et les forêts de résineux. La nature est magnifique à cette saison, et nous découvrons des quantités de jolies fleurs (entre-autres orchidées rouges ou jaunes, muguet, différentes variétés de gentianes (grandes et jaunes ou bleues à ras le sol), caltha des marais et son cousin le trolle ....
A la Givrine (1200 m) nous côtoyons la voie ferrée qui nous a transporté ce matin et poursuivons l'ascension (c'est le jour ou jamais !) vers la Ferme des Coppettes.
Les gros efforts sont derrière nous. Il ne nous reste plus qu'à nous laisser glisser (?) dans les pâtures, puis les bois à la faveur de pistes de ski, et de nouvelles pâtures. Les Rousses et son impressionnant Fort sont en vue, ainsi que "notre" accueillant gite. Nous profitons tous de son ombre bienveillante.
Nous apprécions les douches avant un apéro spécial puisque c'est l'anniversaire de Brigitte.
Agréable repas convivial suivi d'un petit spectacle improvisé sur le thème des abeilles ... Bzzzzzzz !
Jacques

Première sortie printanière de l'ASLL : tous les ingrédients y étaient : beau soleil dès le matin, temps doux malgré un vent du Sud parfois vigoureux, jolie participation (26 personnes le matin dont quelques nouveaux-nouvelles et 8 arrivées pour le repas), jolis paysages, accompagnateurs attentionnés ...
Nous partons des abords de l'église de Plottes qui domine ce beau village. La descente permet de remettre en marche la machine de manière douce, d'autant plus que l'on s'attarde près de l'ancien "violon" (qui servait généralement de cellule de dégrisement), puis de l'antique lavoir à impluvium. La descente, qui permet d'admirer les belles anciennes maisons vigneronnes, s'arrête lorsque l'on emprunte un joli sentier puis un chemin bordé de haies encore nues. La montée réchauffe tout le monde et les sacs à dos avalent les habits superflus. Nous atteignons les vignes encore en sommeil. Les spécialistes constatent que toutes ne sont pas encore taillées. Parfois le soleil se reflète sur les fils bien alignés. Nous délaissons Chardonnay, au nom mondialement connu, puis au loin apercevons les deux clochers typiques de l'abbaye de Tournus.
Nous quittons les vignes pour retrouver les secteurs cultivés que nous côtoierons un certain temps, en alternance avec de jolis bois encore "transparents" en absence de feuilles. Puis nous nous approchons d'un vigile, bien visible avec sa veste orange fluo : une chasse au renard est organisée avec moult chiens et chasseurs. Nous assistons alors à la capacité de mimétisme instantané de l'un de nous, qui applique avec malice les paroles de jacques Dutronc dans les années 1970 ... Je retourne ma veste toujours du bon côté !
Chasseurs et chiens, malgré leur nombre, resteront bredouilles, le rusé goupil ayant trouvé refuge dans la vaste carrière de Farges-les-Mâcon et ses nombreuses cachettes !
Passage à Uchizy et son joli clocher couvert de lauses, qui voit son intérêt pâlir au profit d'un magnifique et gigantesque prunelier en fleurs.
Ensuite nous retrouvons les chemins qui bordent les vignes pour revenir vers Plottes, avec inversion des dénivelés du départ. Au loin une cadole attire quelques regards, mais l'heure du repas approche et aiguisés par cette bonne marche, les appétits supplantent la curiosité.
Traversée complète du village. Sur la place une plaque a été posée à la mémoire des 9 membres de l'équipage d'un B26 qui s'est écrasé en novembre 1944 dans le bois de Plottes.
Huit nouveaux arrivants nous accueillent pour un repas sous le soleil. Les casse-croûtes sortent des coffres. Catherine et Eric offrent apéro et petits fours salés "maison" : on est gâtés, d'autant plus que de nombreuses autres bonnes choses, liquides ou sucrées, sortiront des sacs ! 
Photos du groupe avant départ, puis nouveau passage à la case prison, comme au Monopoly !
Montée par un magnifique sentier creux qui se poursuit par un chemin bordé de "murgers" qui laissent ensuite place à des haies.
Nous revenons par une crête qui domine la vallée de la Saône et offre une vue à 180°. Aucun obstacle ne perturbe le vent du Sud qui pénètre et fait sortir les coupe-vents multicolores. 
La prochaine halte est bien abritée près d'un grand portail simple mais de belle facture, daté de 1632, marquant l'entrée d'une riche propriété. En face, une cadole fermée fait "crépiter" les appareils photos.
Puis retour vers notre point de départ avec un léger détour par une dernière cadole restaurée et ouverte.
Magnifique journée. Nous avons eu beaucoup de plaisir à rencontrer tout le monde en aussi bonne forme de profiter du site et du soleil.
Cette randonnée avait été programmée plusieurs fois, mais ce véritable succès ouvre vraiment une perspective optimiste pour l'année 2022, malgré les nuages (!) qui menacent. 
Merci à Catherine et Eric pour  leur investissement et toutes ces belles attentions.
 Jacques
 
 
 

Notre amie Maryse Bert nous a proposé ce samedi une sympathique rando aux alentours de Louhans. Le soleil et le ciel bleu étaient de la partie, prémices d’un printemps à venir. Déjà les scilles envahissaient les talus, devançant les coucous et les jonquilles.
Vingt-six randonneurs ont profité de cette douceur et du plaisir de se retrouver  sur les chemins de Chateaurenaud, Montagny et Ratte. Une petite photo- souvenir devant l’étang du Villard et une rando de 10.5km  qui se termine dans la bonne humeur.
Bel après-midi, merci Maryse pour cette belle randonnée et ces délicieuses  madeleines.
Maurice