Le Rousset, petit village près du Mont Saint Vincent nous accueillait dimanche 2 juillet pour notre rencontre UFOLEP bisannuelle sur le site très champêtre du lac du Rousset.
Après l’accueil et le petit café très apprécié, les randonneurs de la Vaillante d’Autun devaient nous guider sur un circuit de 8 km en forêt, circuit bienvenu car après les bruines du matin, le soleil tapait fort.
Vers midi, de retour près du lac chacun se retrouvait, verre à la main, pour le traditionnel apéritif où Autunois et Louhannais échangèrent dans la bonne humeur avant de s’égayer à l’ombre des grands arbres pour le pique-nique. Comme toujours, la ronde des desserts fut très appréciée.
Après une courte sieste, Brigitte de La Vaillante proposait aux plus vaillants une randonnée de 6 km plus à découvert dans les bocages avec vue sur le Mont Saint Vincent. Les autres préférant cheminer le long du lac ou disputer une partie de pétanque.
Vers 16h30, tous se regroupaient autour d’un dernier verre et se promettaient de se retrouver dès l’automne à Mercurey à l’invitation de l’ASLL.
Maurice

Comme le temps passe vite !
Ainsi nous sommes déjà en juillet et à cette occasion, les dernières marches nordiques de mercredi 28 juin et samedi 1er juillet, ont été un peu particulières, d'où ce petit résumé.
Mercredi, ce sont 20 personnes qui se retrouvent à Balanod sous un beau soleil. Une bonne montée nous attend, mais essentiellement à l'ombre. Nous atteignons ainsi l'Aubépin, son belvédère sur la Bresse, son château et la chapelle de Saint-Garadoz, motifs d'une assez longue halte. Nous redescendons à Montagnat le Templier par sa belle voie romaine. Rentrée par l'agréable vallée du Besançon. Ensuite, c'est un délicieux et amical goûter avec pléthore de très bons gâteaux concoctés par de très bonnes cuisinières, qui manient les rouleaux à pâtisserie aussi bien que les bâtons de marche : c'est peu dire !
Samedi, le temps est un peu couvert. 18 marcheurs/marcheuses viennent jusqu'à Frangy pour un dernier entrainement. Nous arpentons les chemins agricoles rectilignes et parfois parallèles, ce qui nous permet de faire deux équipes. Nous quittons la plaine pour profiter d'un chemin plus varié et passons à côté d'un moulin, d'une motte féodale, de belles maisons typiques, de la petite église de "le Tartre", et d'une seconde motte féodale, désormais occupée par des vaches charolaises. 
A l'arrivée, comme mercredi, les étirements s'étiolent et nous nous retrouvons à la terrasse du café du coin, pour fêter la fin de la saison. Ces moments sont, comme toujours, très conviviaux.
Je me permets de remercier tous les participants de toute l'année pour leurs efforts, leurs progrès et leur bonne humeur. On peut également remercier les "GF" (gentils (?) formateurs), hélas pas toujours bien en forme au cours de cette année qui a vu l'arrivée de très nombreux nouveaux et nouvelles.
Bonne saison estivale et restez en forme pour la rentrée !
Jacques
 

Dimanche 25 juin, ce ne sont pas moins de 30 personnes qui se retrouvent au bord du lac d'Ilay pour se lancer à l'assaut du fameux Pic de l'Aigle. Le temps est au plus beau et nous profitons de la fraicheur des lieux pour rejoindre le lac de Narlay en empruntant des chemins faciles en bordure des lacs sauvages aux eaux turquoise : successivement lac d'Ilay ou de la Motte, le Grand Maclu puis le petit Maclu aux altitudes voisines de 775 m. Narlay est un peu plus bas, en dessous de 750 m, mais beaucoup plus profond. En contournant ce dernier, deux agriculteurs nous font une démonstration avec leurs engins dernier cri : nous profitons aussi de la très bonne odeur des foins. 
Ensuite, nous restons presque tout le temps dans la forêt à l'abri des rayons impitoyables du soleil et des grandes chaleurs. La montée de la côte de Maclu qui nous fait passer de 775 à presque 900 m, n'est ainsi pas trop rude (bavardages ininterrompus !) et les efforts sont largement récompensés par des panoramas variés sur les 4 lacs !
Il est l'heure du déjeuner : nous nous installons presque au frais, à l'ombre, sur les rochers moussus. Distributions habituelles de chocolats et confiseries, conjointement au café.
Puis, le chemin en crête nous offre une succession de petites montées-descentes et de nombreux points de vue sur la vallée que nous dominons. Les lacs prennent, avec leurs belles couleurs, des allures de lagons ...
Nous arrivons à notre but, le fameux "Pic de l'Aigle" qui frôle les 1000m : même en montant sur la table d'orientation on n'y est pas (993,3 m) !
Après une longue pose sur les lieux ensoleillés, descente assez raide dans les cailloux où des escaliers facilitent parfois la progression. Assez rapidement, un chemin plus carrossable prend le relais jusqu'en bas. Après un petit passage à la chaleur, une fontaine permet quelques jeux d'eau. Puis nous retrouvons le chemin du départ au voisinage de quelques plages plus fréquentées que le matin.
Après une recherche infructueuse de terrasse accueillante (adieu bières ou autres glaces !), retour en Bresse où la température nous conforte dans l'idée d'avoir participé à une belle journée dans une fraicheur relative.
Merci à Nicole et Yves pour ce beau parcours ponctué de panoramas sous les feuillages, ainsi qu'à tous les heureux participants.

La météo annoncée n'était pas très optimiste ce dimanche 11 juin. La distance aussi aurait pu dissuader, mais ce furent 33 personnes qui arrivèrent à  Chapelle des Bois pour profiter d'un beau circuit d'altitude organisé par Marie-Christine et Jean.
Nous partons rapidement de ce village du Haut-Doubs, en passant, sans le voir, près d'un monument fleurdelysé dédié aux passeurs de la dernière (?) guerre. La vallée est magnifique, un peu vallonnée, avec une flore exubérante aux couleurs variées. Les appareils photos crépitent (silencieusement !). Nous passons près d'une croix surprenante qui évoque la peste de 1639, avant de nous rapprocher de la falaise qui borde le Mont Risoux (où on n'ira pas). Quelques montées dans les prés-bois puis les bois aux résineux verticaux. Nous croisons une pâture où un âne jouerai un rôle défensif contre les loups !
De très anciennes fermes offrent de curieuses maximes sur les linteaux datés de 1733 ou 1735. 
Une énorme construction : c'est un ancien poste de douaniers. A son niveau, le lac des Mortes vient animer le paysage. Nous croisons de nombreux cyclistes. Le Lac de Bellefontaine prend le relais du précédant. Nous poursuivons sur une route fréquentée mais en respectant les consignes : alignement presque parfait (j'ai des photos !). A l'heure du repas MC avait opportunément demandé la permission de s'installer près d'une ancienne scierie. Heureusement car aussitôt les piqueniques consommés, une très forte pluie s'annonce : nous nous engouffrons tous sous un tunnel de belle taille. Le mauvais temps dure peu, et nous restons secs. Beaucoup ont sorti leurs capes offrant un panel de rouges variés.
Nous repartons sans pluie mais avec des grondements éloignés. Nous quittons la route pour retrouver la Forêt du Mont Noir et empruntons les chemins parfois bien empierrés mais souvent avec de belles ornières inondées : c'est très ludique car la boue n'est pas aussi glissante qu'en Bresse ! 
Le tonnerre paraît se rapprocher mais peu à peu, le temps se découvre et nous retrouvons même du soleil. Nous traversons à nouveau des prés-bois aérés à l'herbe fleurie, douce sous les pieds, qui permet un décrottage en douceur.
Nous ne sommes plus loin du but où nous attendent de bonnes choses à déguster ...
Un grand merci à tout le monde et particulièrement à Marie-Christine et Jean, pour cette belle journée. Ils ont bien étudié le parcours et ont fait en sorte que la pluie et l'orage ne viennent pas vraiment nous ennuyer et n'ont pas oublié (comme d'autres) le boire et le manger ... 
Jacques
 

Dernier jour, les valises rapidement faites, nous rejoignons Barbirey-sur-Ouche en bordure de rivière. Nous traversons ce village avec de très fréquents arrêts : lavoir, jardin remarquable visible de haut, ancien cimetière ou simple banc, permettent de flâner. Ensuite une bonne côte atténue à peine les bavardages. Comme tous les jours, quelques orchidées aux couleurs discrètes attirent les regards habitués.
Devant un paysage bucolique le fils de nos guides, permet de réaliser la photo du groupe au complet : vérifiez, les 33 y sont bien !
Le chemin reste agréable avec quelques zones d'ombre. Nous y croisons deux cavalières. La moins hardie descend de sa monture. 
Imperceptiblement nous nous retrouvons dans la forêt ponctuée de beaux rochers, de ruines, de murets, de caves et de quelques cadoles. L'une d'elle est temporairement occupée...
Nous poursuivons mais, perdons notre route : les derniers se retrouvent alors devant les premiers. Le chemin retrouvé est bien pentu, mais dans les rochers le pied reste stable. Il nous permet d'attendre une jolie grotte qui rappelle celle qui a permis de nous abriter lors d'un bel orage l'an dernier vers Annecy. 
Le terrain est bien sec ce jour et heureusement, car la descente est toujours aussi marquée, mais il n'y a que de la terre avec un coefficient d'accrochage proche de la limite : heureusement il y a des arbres et des conseillers techniques presque tout le long. L'entrainement des jours précédents a aussi bien atténué les appréhensions ! 
Nous retrouvons un terrain plus compatible avec les chevilles. Ensuite, au pied d'une petite falaise d'un beau calcaire très compact, les blocs anciennement détachés forment de beaux passages en canyon. Au débouché du dernier, le groupe s'égaie pour piqueniquer. 
Le chemin reste bien agréable et varié. Nous dépassons le "trou qui fume" puis la "cave du marquis".
Agréable descente à Jaugey, où se trouvent de beaux chevaux et un lavoir remarquable inauguré en 1838. Nous poursuivons sur de jolis chemins très heureusement abrités du soleil avant de nous retrouver au sein d'un ancien château fort, hélas fort ruiné. Daniel nous raconte quelques légendes. Un chemin nous ramène aux voitures. Avant de nous quitter, nous prenons un dernier verre très apprécié et remercions Christine et Daniel comme il se doit.
Encore un grand merci à tous les participants pour cette bonne ambiance coutumière. Et bien sûr félicitations à nos guides qui nous ont concocté un beau programme où alternait marche, parfois sportive, culture et architecture.
Jacques