22, les v'là ... : non celle-là je crois l'avoir déjà faite, alors je reprends :
Ce lundi 23 août 2021 (eh oui, le temps passe, mille excuses !), ce sont une Normande, une presque Méridionale (c'est le Sud de Lyon tout de même !) et 20 Bressans qui arrivent en force dans cette belle et dépaysante Bretagne. Malgré une météo très favorable, le voyage a été assez éprouvant, mais aussitôt arrivé, tout le monde retrouve le plaisir d'être, après deux ans, à nouveau ensemble dans un joli petit coin de Bretagne : cette année c'est la discrète Erquy.
Notre avisée "guide Bretagne" nous a trouvé un gite très au calme, agréable et convivial. Les chambres sont vastes et nous sommes quasiment les seuls à fréquenter les lieux. Les "pass sanitaires" sont vérifiés, mais les masques sont conservés dans les parties communes. Nous constaterons par la suite les qualités de notre hôtesse qui nous concocte toujours des produits bien préparés et particulièrement bien présentés.
En bonne normande, Arlette, offre le premier apéritif avec les excellents produits qu'elle a apportés de son cher pays. Pour ce "rituel", nous formons sur la vaste terrasse, comme ce sera le cas tous les soirs, un grand cercle multicolore et bruyant, jusqu'à ce que notre hôtesse nous accueille à nos trois tables, chaque soir différemment nappées. Chaque soir aussi, une balade "digestive" et bavarde sera proposée après un repas quasiment festif. Je n'y reviendrai pas, comme pour les pique-niques, variés et parfois inattendus, préparés par un traiteur local, prévus et même testés par Arlette, toujours soucieuse du moindre détail.
 
Après une bonne nuit et un copieux petit déjeuner, mardi, nous partons pour le port de Dahouët.
Et c'est parti pour un petit échauffement pour tous, qui nous permet de passer à côté d'un port miniature où de jeunes enfants s'apprêtent à embarquer. Nous montons à une chapelle, redescendons à la plage du Val André, peu fréquentée, si ce n'est par une école de canoé-kayak. Nouvelle petite montée dans la nature, passage à une plage sauvage, arrêt au corps de garde du 18e siècle, désormais seulement assailli par un vent frais. Nous nous sentons en pleine nature, alors que les premières maisons de Dahouët, invisibles, sont très proches. Après quelques détours l'embouchure du port est rapidement atteinte, marquée par un oratoire romantique dédié aux marins disparus. Nous voyons alors le port en enfilade à marée haute. Nous le longeons et aux voitures nous abandonnons trois personnes et ... nos pique-niques. En effet toute la semaine nous allons profiter d'un confort exceptionnel puisque quelques "éclopés" viendront très gentiment apporter nos repas sur les lieux de Pique-nique !
Qu'ils soient remerciés, ainsi que le propriétaire du véhicule, qui ... heureusement ne recevra pas de "PV surprise" au retour.
La petite troupe allégée poursuit son chemin dans la campagne vers La Cotentin. Au débouché d'un bosquet nous cédons l'étroit passage à une cavalière, ce qui provoque une petite pause.
A midi, nos compagnons, en voiture, nous ont découvert une aire aménagée pour une pause repas confortable, où le soleil reprendra de la vigueur.
Départ vers la côte où nous découvrons à marée descendante, les vastes et nombreuses lignes de bouchots (945 lignes de 100m, soit près de 200 000 pieux !), où les mytiliculteurs reprennent leurs activités.
Nous verrons ce type d'élevage des moules tout au long de notre progression vers le Nord, avec une marée de plus en plus basse. Nous avançons en bordure de falaise avec montées et descentes à la faveur de plages. Côté terre, c'est une alternance de champs, prés, landes avec parfois une couverture forestière de résineux.
Lorsque nous arrivons à Dahoüet, la mer basse donne au port une allure très différente de celle du matin, puisqu'il ne reste plus qu'un maigre filet d'eau au fond de la vallée. Nous retrouvons nos trois "transporteurs", puis retour au gite avec, bien entendu apéro sur la terrasse (offert par un groupe différent chaque soir), repas convivial et promenade digestive pour les inconditionnels.

Pour notre dernière sortie, nous débutons notre randonnée  à la station de ski du collet d’Allevard à 1450 m d’altitude.
Nous empruntons  d’abord un sentier dans la forêt jusqu’au col de Claran puis, par le sentier des crêtes,  nous atteignons le sommet des Plagnes ( 2084 m) où nous découvrons une belle vue sur les sommets environnants.
Comme la météo semble peu engageante, certains empruntent le télésiège pour le retour avant la pause casse-croûte. Les plus motivés pique-niquent  face au dernier beau panorama de Belledonne.
L’après-midi, nous regagnons la station du Collet d’Allevard en longeant les pistes de ski.
Notre séjour malheureusement terminé, nous nous répartissons dans les voitures pour un retour difficile d’abord dans le brouillard puis sous la pluie.
Elise
 
En conclusion, cette semaine s'est fort bien déroulée, avec un temps plutôt frais mais pas trop pluvieux.
Nous pouvons remercier les participants qui ont apporté leur bonne humeur, en particulier Léa, qui malgré son jeune âge a surmonté de véritables défis. Elle a beaucoup progressé depuis l'année dernière !
Que dire à Jacky, qui comme à son habitude a établi un programme impeccable ?  Et bien oui, tout le monde a remarqué, que son pas est toujours aussi régulier, mais avec une cadence accélérée. Encore grand merci, Jacky, pour tout !
Jacques