Nous vous invitons  aux festivités du 60ème anniversaire de l'ASLL

Comme le temps passe, c'est déjà le dernier jour !
Nous partons pour le Marquenterre depuis un parking quasiment désert car le temps est bien incertain. Et en effet, la pluie vient assez vite, notamment dans les vastes forêts de pins, qui après nous avoir abrités, déversent leur surplus d'eau. Lorsque nous atteignons les dur
nes côtières et l'immense plage, les précipitations perdent de leur intensité, mais un vent frontal rafraichi temporairement le moral puis assure le séchage des vêtements de pluie.
De très nombreux parcs à moules occupent les parties les plus proches de l'eau, les engins nécessaires à ce type d'élevage étant situés dans les parties proches des dunes. Certains tracteurs étalent vétusté et rouille ! 
De très nombreuses traces de sabots marquent le sable mouillé : ce sont des traces de mouflons de Corse implantés dans le parc du Marquenterre et de sangliers, parfois de bonne taille. Il se dit que ces derniers ne dédaignent pas les moules, au détriment des éleveurs !
L'uniformité de la plage nous accompagne un long moment, et graduellement, le vent passe sur le côté, puis derrière. Nous passons à côté d'un gros nuage menaçant. Une horde de chevaux et cavaliers nous surprend au moment de passer à table. Pour déjeuner nous nous réfugions dans un "nid" sableux abrité du vent. 
Lorsque nous quittons le bord de mer, nous nous retrouvons dans des chemins dunaires très éprouvant.
Au loin quelques étangs accueillent divers oiseaux, et là, on est sûr, malgré la distance, que ce ne sont pas des appelants ! 
Le bus judicieusement placé, permet d'abréger le parcours pour une partie du groupe. Le reste, quasiment la moitié, poursuit jusqu'aux voitures à travers une campagne souriante sous le soleil revenu. 
Au risque de me répéter, je tiens à remercier tous les participants à ce beau séjour, et notamment les "nouveaux" qui se sont parfaitement intégrés. 
Et un merci particulier bien sûr à Arlette qui comme toujours, a tout préparé dans le menu détail et qui fait preuve d'une capacité d'adaptation remarquable, et qui de surcroit nous a amené une sympathique remplaçante issue de son groupe. 
Merci donc ...
Jacques
…
 

Le cinquième jour départ pour Wimille au Nord de Boulogne. Immédiatement, nous avons une pensée émue pour les premières victimes de la conquête de l'air, les aérostiers J-F Pilâtre de Rozier et P-A Romain qui partis de Boulogne-sur-Mer se sont écrasés en feu, près de là, le 15 juin 1785. 
Deux personnes, un peu las, nous "abandonnent" pour aller faire du tourisme (Nausicaa, Boulogne...).
 Nous partons en direction de Wimereux en empruntant un agréable sentier en bordure d'un ruisseau-fleuve. Le temps est couvert et nous avançons assez vite!
Arrivés au front de mer, la pluie s'annonce, ce qui ne nous empêche pas de profiter des vues sur les très nombreuses cabines de plages, aux noms variés, parfois bien décorées, mais toujours en bleu sur fond blanc. Le vent se lève et la pluie redouble, nous obligeant à une retraite (heureusement brève) dans un entrepôt à bateaux, s'offrant opportunément sur notre passage.
Puis, sous un soleil timide au début, nous suivons la côte vers le Sud, cheminant dans des zones d'élevage (vaches, ânes). Les ouvrages défensifs du mur de l'atlantique, nombreux, sont toujours en place, mais servent de supports à des artistes plus ou moins inspirés.
Nous déjeunons à distance des falaises ébouleuses, avec une vue sur le port de Boulogne. De nombreuses mouettes et goélands convoitent notre nourriture !
En repartant, une page d'histoire se présente à nous lorsque nous passons à côté du monument qui commémore les premières remises de légions d'honneur par Napoléon le 16 aout 1804.
Un passage à travers champs, puis dans un quartier de Boulogne nous permet d'atteindre le site de la Colonne de la Grande Armée haute de 50 m et son petit musée, hélas fermé.
Le retour se fait par un agréable chemin souvent ombragé, en bordure de ruisseaux parfois contrariés pour l'usage de moulins. Quelques châteaux profitent aussi de la beauté des lieux.
Jacques
 

Le quatrième jour, départ entre Le Hourdé et Cayeux-sur-mer, à la maison de l'oiseau. Nous cheminons en direction de la pointe du Hourdel entre les étendues d'eau formées par d'anciennes et nombreuses exploitations de granulats. Les chasseurs y ont disposé de très nombreux appelants qui peuvent aussi nous berner. Ici il n'y a pas d'autre promeneur, mais arrivé à la pointe, la foule est là, nombreuse. Elle est surtout venue là pour voir et observer les phoques. Hélas, comme nous, elle ne verra presque rien hormis quelques masses peu identifiables, un peu plus sombres sur les sables beiges émergeants à bonne distance des curieux. 
Ce n'est pas bien grave, le site est bien agréable et nous reprenons notre périple sur le front de mer essentiellement constitué de graviers roulés. C'est le territoire du petit gravelot dont les œufs restent très discrets sur les galets. Là aussi, les blockhaus réputés indestructibles, offrent des postures grotesques, suite à l'assaut inlassable des vagues.  
Nous déjeunons dans ces zones graveleuses où la végétation tente de s'implanter. Ensuite nous rejoignons le parking en bordant quelques campings (dont un Camping Paradis !) puis en traversant quelques zones d'élevage (chevaux).
Il est encore tôt et nous allons jusqu'à Saint-Valery-sur-Somme, afin de compléter la randonnée pour six courageuses ou flâner dans les jolis quartiers fleuris pour les autres.
Jacques