Association Sportive Laïque Louhannaise
séjour des Bauges - cinquième jour
Le 07/09/2020
Encore une belle journée qui s'annonce. Nous partons pour la combe de l'Arclusaz.
Comme toujours, première partie forestière à forte pente, puis les paysages s'ouvrent et le cheminement devient plus doux. Derrière nous, un magnifique synclinal perché et dissymétrique va nous accompagner durant toute la randonnée. Nous traversons un magnifique mur long de 800m, composé de pierres verticales, témoin d'anciennes luttes territoriales entre deux monastères. Devant nous une vaste combe dont les bordures de calcaire blanc, forment une surface structurale remarquable.
Le chalet des Arbets (1530m) est en vue, mais il fait très chaud : Léa profite du parapluie perpétuellement disponible de son Papy toujours prévenant. Au passage visite expliquée de la petite fromagerie et de sa cave. C'est le jour des bontés, car Sylvie a profité d'une injection de la part d'une guêpe colérique peu avare de son efficace venin, elle qui a plutôt l'habitude d'être du bon côté de l'aiguille !
C'est l'heure du repas sous l'ombre bienveillante des sapins. Sieste prolongée pour une partie du groupe, départ plus précipité pour l'autre, afin d'atteindre le col de l'Arclusaz et ses beaux points de vue.
Au retour, lors du nouveau passage au chalet des Arbets, rafraichissements et achat de tomes affinées, pas trop odorantes pour le retour : nous pourrons nous "taper la cloche" de retour en Bresse ! Plus loin nous empruntons une voie différente qui nous fera passer par une fontaine rafraichissante (même plus pour certaines !), témoin d'un village disparu, et la chapelle de la Sainte Fontaine aux eaux fraiches et vivifiantes.
Retour dans la chaleur du soir.
Apéritif habituel en extérieur. Notre président invite notre hôtesse et c'est l'occasion d'un court discours : oui tout s'est très bien déroulé, et ce, à la grande satisfaction de toutes et tous.
Jacques.
Jacques.
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Séjour des Bauges - quatrième jour.
Le 04/09/2020
Ce matin les brumes s'estompent avant le petit déjeuner, la température continue sa progression.
Nous nous rendons à La Féclaz pour effectuer la randonnée prévue dès le lundi.
Les conditions météorologiques sont bien différentes de celle de notre première arrivée : ciel uniformément bleu, sans un nuage ni trainée d'avion, température idéale.
Après un passage dans les champs et pâtures, nous progressons gentiment sur un chemin ombragé, à faible déclivité. Nous prenons notre temps, pour récupérer des deux jours précédents. Nous nous élevons peu à peu jusqu'à atteindre la grande falaise qui domine Chambéry. Nous pouvons parfois apercevoir la plaine à la faveur d'une échancrure. La dernière permet aussi de visionner la grande croix métallique de 22 m qui domine le secteur : la Croix de Nivolet (1547m), but de la sortie.
Encore quelques efforts et nous sommes au pied du monument. La vue embrasse tout le secteur à 360°. Les appareils photos crépitent (!) en toutes directions, notamment celle du lac du Bourget. Une petite pose, et c'est reparti en suivant sur une courte distance nos pas, puis nous bifurquons pour rester à proximité du haut de la falaise. A l'image de son papy, Léa semble attirer les chiens comme ce jeune Border Collie !
Nous apprécions l'ombre forestière. Encore une forte montée pour atteindre un sommet équipé d'une improbable composition métallique. Nous allons déjeuner un peu plus bas sous un des derniers arbres visibles, car ensuite les champs de fauche prédominent. La sieste est brève, puis descente dans les herbages, jusqu'à la station de Le Sire. Petite vue sur le Mont-Blanc et grande vue sur le lac du Bourget et Aix-les-Bains.
Retour aux voitures. Comme il est encore tôt, visite de villages, magasins ou baignade.
A l'apéritif, comme nous sommes tous présents, remerciements envers nos organisateurs et guides avec gratification bien méritée. Chacun mesure la chance d'avoir pu participer à ce très beau séjour, et pense aussi à ceux et celles qui n'ont pas pu réaliser celui qu'ils avaient prévu cette année très particulière.
Jacques.
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Séjour des Bauges - troisième jour
Le 03/09/2020
Ce matin brumeux annonce encore une très belle journée.
Le programme est lui aussi très alléchant puisque nous allons aux très réputés Chalets d'Orgeval.
Au départ ça démarre sec sur un chemin pentu et caillouteux. Les premiers partent pendant que les derniers peaufinent leur équipement. La troupe s'égrène selon les capacités de chacun, mais lorsque nous sortons du couvert forestier, le chemin dans les pâtures est bien agréable. Les vues qui s'offrent alors à nous, nous font vite oublier les efforts précédents et la progression est rapide. Plus nous progressons, plus le paysage s'ouvre avec de magnifiques falaises. Les Chalets d'Orgeval (1603 m) atteints, une petite pose s'impose avant la poursuite vers le Col d'Orgeval. C'est à ce col (1740m), qui offre un fort beau spectacle, que nous déjeunons. Le soleil est bien supportable sous une légère brise.
Repas terminé, les plus acharnés partent à la découverte d'un autre col, qui permet d'autres perspectives : ils ne nous rejoindront qu'en fin d'après-midi. Les autres profitent de la sieste ou découvrent les lieux plus en détail.
Un troupeau de chèvres précédé de patous envahit "notre" territoire à la recherche de gourmandises, mais ne s'attarde pas.
Nous redescendons tranquillement par le même cheminement pour certains, par une autre voie pour d'autres.
Arrivés aux voitures, ceux qui avaient allongé leur course arrivent aussi, mais un peu plus éprouvés : une journée magnifique......
En soirée apéro et photo officielle par Mr le président.
Jacques
Jacques
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Séjour des Bauges - deuxième jour.
Le 01/09/2020
Au réveil la brume surmonte encore le plan d'eau qui s'offre à notre vue. Il fait frais, ce qui nous change !
Après le petit déjeuner et la récupération des pique-niques, nous nous rendons à Aillon-le-Jeune, via Ecole pour certains chauffeurs, pour y laisser deux voitures. Notre groupe est divisé en deux (le premier guidé par Yves, le second par Jacky) avec un départ différé d'une dizaine de minutes. Je ne parlerai que de ce dernier, car nous ne reverrons le premier qu'à l'arrivée.
Une longue, très longue montée nous attend. Les conditions de marche sont bonnes, mais dans la forêt, les paysages sont bien peu variés, malgré la présence de très beaux hêtres. Seules quelques falaises brisent la monotonie. Au moment du repas, nous sommes encore assez loin du col de la Cochette (1694m), mais nous trouvons un site acceptable en partie ensoleillé.
Peu après la reprise, nous apprécions le contour de jolis sommets, et sortons enfin de la forêt. Nous arrivons dans les pâtures et le soleil est bien chaud ! Léa et son papy, profitent du paysage ouvert avec ses nombreuses fleurs et insectes. La majorité va jusqu'au col pour en apprécier les points de vue, et nous redescendons en traversant les troupeaux en estive. Il n'y a plus qu'à se laisser descendre au gré de sentiers pas trop pentus.
Encore une petite halte pour se restaurer dans une ultime pâture, puis une très longue descente (dénivelé de 1200 depuis le col !) va éprouver nos cuisses et genoux peu entrainés ! Tout se passe bien car une grande partie se déroule sur une arrête de calcaires verticaux qui offre une pente régulière et douce.
L'arrivée est un peu plus pentue, mais tous arrivent avec plaisir dans la plaine d'Ecole, paisible village traditionnel qui a connu des moments très difficiles en juillet 1944.
Retour au gite, puis apéro, repas et promenade digestive à la fraîcheur du soir.
Jacques.
Jacques.
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Rubrique "contact" du blog
Le 01/09/2020
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