Ce matin les spécialistes du vélo sont à l'oeuvre pour réparer la crevaison du cycle de notre cuisinière...
Pierre, toujours souffrant, viendra en voiture récupérer les chauffeurs à notre arrivée.
Après cet intermède, départ pour la Moucherotte. Les chemins utilisés sont larges, mais parfois bien pentus. La végétation est bienvenue pour nous protéger d'un soleil ardent aujourd'hui. Mais nous arrivons rapidement à la ligne de crête occupée par des pâturages vallonnés, parcourus de zones plus rocheuses. A l'Est se trouvent les falaises qui bloquent les nuages : le brouillard monte alors à la verticale. Les paysages sont bien agréables à parcourir. Nous croisons un troupeau de plus de mille moutons et leur deux bergers. La Moucherotte équipée d'un pylône se voit de très loin et nous défie constamment, mais nous finissons par attendre son "perchoir" à 1896 m, avant de redescendre déjeuner en dessous, à l'abri du vent. Les nuages continuent de jouer, obturant par intermittence la vue sur la vallée de Grenoble.
Ensuite une grande descente sur St-Nizier nous attend, heureusement ponctuées de points d'arrêt : Roche de Bataillon, Sous la dent Gérard, rochers des trois Pucelles. Sur ce derniers se trouvent des grimpeurs qui passent d'un rocher à l'autre sur un fil..... frissons !
Avant d'arriver à notre but, le tremplin olympique des jeux de Grenoble nous parait en piteux état !
Petit réconfort à St-Nizier avant retour, pendant que les infortunés chauffeurs récupèrent leurs véhicules.
Ce soir apéritif spécial : Sylvie arrose son anniversaire et remerciements-cadeau à Jacky, notre guide toujours bien avisé.
 Jacques

Ce matin, changement de programme car la météo est pessimiste, et de plus Pierre n'est pas bien. Ce n'est qu'à 21 que nous rejoignons Corrençon au Sud de Villard de lans. Nous longeons les verts tapis du terrain de golf, croisons les pistes de biathlon d'été : le pas de tir n'est pas loin. Après un court répit la pluie nous rejoint, encore indécise.... 
Au puits des Ravières, une stèle rappelle que le camp 2 du maquis du Vercors, s'y était implanté en 1942.
A proximité, un autre monument indique que nous passons le 45e parallèle....Le globe terrestre de bronze interpelle beaucoup de nous! Encore quelques beaux chemins pas trop détrempés, mais la grotte Barnier annoncée reste invisible. Ensuite la pluie se fait plus incisive, et les dernières capes encore au sec, sortent des sacs. Les guêtres auraient été bien utiles aussi, car les chaussures étaient un peu trop accueillantes pour les coulées d'eau, même avec un laçage d'expert......
Il pleut de plus en plus fort, et le pic-nique, prévu dans un abri exigu et sombre, est reporté. Nous redescendons tous en direction du point de départ.
Avant d'y arriver le soleil revient et nous retrouvons le plaisir inégalé de randonner au soleil.
Certains rentrent manger au gite, d'autres restent pic-niquer sur place, au soleil, face aux belles cimes qui étaient impossibles à voir ce matin. Retour puis visite plus approfondie de Villard-de-Lans.
Jacques

Ce matin, rassurés par un copieux petit déjeuner, nous partons sous le soleil, depuis Gève  (1289m). Nous passons à coté d'un chalet qui a abrité des maquisards en 43-44, puis attaquons, pacifiquement, un joli sentier sous bois. Un détour nous permet de surplomber "la Glacière" : à 1398m, l'air qui en sort est glacial, et au fond il y encore de la neige grise qui se confond presque à la roche. Là encore le minéral est très présent mais la végétation s'y est bien implantée.
Nous arrivons vite à la crête baignée de soleil.
Halte au Pas de la Clef (1509m), puis continuation sur la crête qui offre toujours de belles vues et de belles falaises.
Nous pic-niquons au Bec de l'Orient (1520m), avec à nos pieds, la plaine du département de la Drôme.
Puis c'est reparti pour le Signal de Nave, 1609m. Ensuite le retour par des chemins ombragés et faciles. Certains découvrent une grotte, mais tous passent devant une ancienne carrière de lauzes, exploitée en hiver.
Passage à Autrans pour nous désaltérer avant de retrouver notre gite, où un copieux repas nous attend, après l'apéro.

Jacques P.