Samedi 4 janvier 2020, jour de la saint Odilon, nous étions tous conviés à la traditionnelle marche de la galette de notre cher Président. Après comptage en règle qui révéla un grand nombre de participants (49, la cinquantième nous a rejoint avant la montée de St-Claude), nous nous élançons en direction de la recyclerie. Il fait très beau et ensoleillé, mais une ombre bienveillante plane sur nous. 
Passé ce cap où nous ne déposons personne (!), passage obligé dans un chemin forestier dévasté : des sangliers ont procédés à un labourage en règle. Nous passons tous, sous le regard amusé des volailles qui ont survécu aux fêtes de fin d'année.
Avant la route qui permet de rejoindre La Chapelle-Naude, décrottage des chaussures. Passage devant une exceptionnelle bâtisse bressane de 44 m de long. Nous allons tous d'un bon pas, même les nouvelles recrues. Retour sur Louhans en passant près de la piscine inactive.
Au retour, nous perdons quelques marcheuses, vite remplacées par de nouveaux arrivants. 
Tout le monde apprécie la chaleur du local, les boissons, chocolats et galettes. 
Le nombre de têtes couronnées est important, il y a même plusieurs couples légitimes qui ont failli faire les choux-gras des magasines people....
Notre président fait un bref discours pour laisser place à une projection photos, qui permet de rappeler de bons souvenirs.
Souvenir souvenir .... oui, c'est bien toi, Jean-Marie qui nous a bien manqué toute cette année et qui planait dans les pensées de tous ceux qui t'ont toujours côtoyé avec grand plaisir.

Jacques 

Encore un dimanche annoncé morose. Mais il y a quand même 18 personnes qui ont envie de passer outre l'inclémence du temps, car c'est la dernière randonnée de l'année (et Maurice avait aussi annoncé quelques bonnes choses à l'arrivée !).
Départ à sec depuis l'étang de Saint-Usuge vers l'Ouest puis rapidement vers le Nord. Au passage près de l'alambic municipal, point de bonnes odeurs de fruits, en absence de bouilleur de cru.
Au rythme soutenu des pas, les groupes se font et se défont. Les deux plus sportifs restent en arrière garde. Quelques rayons de soleils furtifs se présentent avant le passage de la départementale au niveau de Charangeroux. Le nouveau et seyant gilet rose d'Elise joue parfaitement son rôle (malgré l'absence de véhicules !). Nous poursuivons en direction de la vallée de la Seille. Quelques gouttes (parfois abondantes) viennent confirmer les prédictions météorologiques, mais elles ne nous empêchent pas d'atteindre le Moulin de Romain ! Au passage le Château de Montcony se mire dans les nombreux miroirs offerts par la plaine inondée. Au retour encore des gouttes, mais insistantes, elles se transforment en une véritable averse peu avant de trouver refuge au manège de chevaux de St-Usuge. L'accalmie se présente rapidement et nous permet de rejoindre notre point de départ au sec. Nous pensions faire le tour de l'Etang, mais à mi-chemin nous sommes avertis que le chemin est inondé. Quatre téméraires tentent malgré tout de passer, mais la hauteur d'eau est trop importante : ils rebroussent chemin. 
Aux voitures, nous retrouvons notre trésorière et Bernard L. qui a réchauffé le jus de pomme de Maurice. Ce jus de pomme, bouillant et judicieusement épicé, permet de réchauffer les mains, puis les corps. Elise offre les savoureux petits clafoutis qu'elle a confectionnés. Maryline en rajoute une couche avec ses chocolats.
Merci à Elise et Maurice pour cette récréation, bienvenue avant les fêtes de fin d'année, et ces petits délices.

Jacques.

Tout le monde est bien aise de se retrouver dans le vaste atelier où les bonnes odeurs de bois tentent de supplanter celles, plus épicées du vin chaud. Notons que Nadine a sacrifié sa marche, pour chauffer toute la matinée, le vaste mais attrayant atelier.
Par l'odeur alléchée, plusieurs convives, arrivent encore. Notre hôte qui fait feu de tout bois (!) aménage un banc entre deux chaises.
Après le vin chaud, quelques bonnes soupes, fort bien assaisonnées, contribuent à réchauffer encore les corps et l'ambiance. 
Mais ce n'est pas fini : après le repas, une foultitude de desserts, concoctés comme les soupes, par de généreux(ses) et courageux(ses) chefs/cheffes, permettent à tout le monde de faire le plein de calories. 
Après le repas nous perdons un marcheur/cuisinier, vite remplacé par "La" marcheuse de Romenay.
L'après-midi, circuit autour de Ménétreuil, et sa grande église de briques roses qui se reflète dans les eaux qui inondent la basse plaine.
De retour aux voitures, deux options : arrêt simple ou tour de la zone (très) humide ? La plupart opte pour la seconde solution, mais, les eaux sont vraiment trop hautes et nous devons tous rebrousser chemin devant les miroirs mouvants de l'eau vive.
Très belle journée, très automnale, mais ponctuée de beaux et bons moments (n'est-ce pas, les gourmands ?)
Merci pour tout à Nadine et Jean-Michel, ainsi qu'à celles et ceux qui ont cuisinés toutes ces bonnes choses, chaudes ou froides.
…Jacques

Bilan de la journée :
16 km parcourus
25 randonneurs le matin
30 randonneurs l’après midi
4 litres de vin chaud
4 soupes dégustées
10 desserts présentés

Malgré une fraîcheur matinale bien marquée, 27 marcheurs se sont levés assez tôt pour se dépenser dans les environs de Bantanges sous la houlette bienveillante de Jean-Michel. On ne sait pas si c'est la perspective alléchante d'une très bonne soupe ou l'effet de la relance due à notre Président ?
Au départ, les chemins sont assez secs,  mais en arrivant dans la plaine de la Seille, le sol est plus humide et le givre s'accumule devant les chaussures. Le sol est encore gorgé d'eau : à un passage délicat, c'est aux plus courageux(ses)x de se lancer !
La rivière offre comme toujours un bien joli spectacle mais peu y portent attention, car le rythme est soutenu (effet aiguillon du gel ou appel du vin chaud ?). En effet les 9 km sont avalés rapidement et nous arrivons aux voitures en avance.
 

Photos souvenir de la randonnée du dimanche 27 octobre. 

Aux abords d'une propriété, nous avons découvert un fruit inconnu.  Il s'agit de l'oranger des osages.

Le fruit n'est pas comestible à cause de son amertume. Les Indiens de la tribu des Osages (apparentée aux Sioux), se servaient du latex laiteux contenu dans le fruit (et dans les autres organes) pour se peindre le visage et teindre leurs vêtements. En effet, au contact de l'air, le latex jaunit.

Le bois fut aussi utilisé pour la fabrication de leurs arcs d'où le nom vernaculaire de bois d'arc parfois donné à cet arbre. Le bois jaune-orange lourd, à grain fin est très dense et très apprécié pour les manches d'outils, poteaux de clôture, et d'autres applications nécessitant un bois fort indéformable qui résiste à la pourriture.