…Jacques P.

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Alsace 2

Ce matin, changement de météo : il pleut un peu. Nous atteignons Thannenkirch d'où nous apercevons le château du Haut-Koenigsbourg. Les capes sortent des sacs à dos mais la pluie n'arrête pas le pèlerin et joyeux départ vers le Taennchel. Nous traversons ce village pittoresque sous le regard interrogatif des nombreux sujets sortis de l'imagination du sculpteur local : il a entre autre réinterprété "la Dame à la licorne". 

Nous passons rapidement (pas tous !) devant le "banc des amoureux" puis attaquons la montée. La pluie est parfois plus présente et Gérard doit perfectionner son parapluie. Approche d'une zone "naturellement Jeûne" puis délicieuse montée dans les grès et poudingues rouges. Nous croisons des cueilleurs de "Brimbelles" gelés.

A l'heure du repas la pluie s'est calmée, mais il ne fait pas très chaud : pas de sieste malgré un site agréable sur de belles pierres émoussées : le rocher des reptiles. Heureusement qu'il n'y avait pas de soleil peut-être ....?

La marche nous réchauffe et nous traversons par des sentiers agréables des sites intéressants aux noms grandioses : Rocher des géants, rocher pointu, rocher des titans, rocher Paix-d'Udine ....

Descente dans la vallée, la chaleur revient peu à peu. le château du Haut-Koenigsbourg est plus net qu'au matin.

Nous profitons du beau temps revenu pour aller visiter le village typique de Ribeauvillé, qui comme tous offre une foultitude de très belles maisons anciennes particulières à cette région viticole réputée. Dans leurs grands nids les cigognes ne se préoccupent pas de la foule nombreuse qui parcourt les petites rues attrayantes.

Après cette journée qui fini mieux qu'elle n'a commencée, retour au "logis", piscine et douche. 

Après le repas Quizz, où certains donnèrent le maximum .... suivez mon regard !
Jacques P.

Alsace 1

C'est par une très belle journée dominicale que nous rejoignons, par petits groupes, le lieu de pique-nique et de départ de Metzeral dans la vallée vosgienne de Munster.

Certains firent une halte à l'émouvant mémorial de Hartmannswillerkopf (....et oui dépaysement total...!).

Déjeuner ombragé dans un site confortable à proximité de "feux de la Saint Jean" bien charpentés et non consumés.

Départ tranquille et ombragé vers le lac de Fischboedle que nous atteignons après un parcours bien varié (pâtures, éboulis, sol doux sous les épicéas alternant avec les rochers). Nous cheminons en bordure d'un ruisseau qui apporte une fraîcheur marquée. Halte au lac précité, puis nouvelle grimpette vers le lac de barrage du Schiessrothried construit fin 19 eme. Nouvelle  halte avant le retour. La descente en ce versant bien exposé commence doucement sur un chemin carrossable, mais pour abréger nous utilisons ensuite des sentiers moins fréquentés parfois envahis : les bâtons sont alors bien utiles contre les orties et ronces. Retour au point de départ. Ensuite, en convois, nous rejoignons notre camps de base à Orbey, ville très étirée en fond de vallée.

Après la douche bienvenue, pot d’accueil, puis repas convivial suivi d'un documentaire un tantinet obsolète....bonne nuit !

Le 12 juin, René a eu comme toujours, la bonne idée de clore l'année "Marche Nordique" par une sortie à la journée.

De bonne heure, nous nous retrouvons presque une douzaine sur le plateau de Poligny, à Chamole où ont été implantés des géants producteurs d'électricité. Le ciel est resplendissant.

Armés de nos seuls bâtons aux pointes acérées, nous nous lançons, tel Don Quichotte, à l'assaut des"monstres". En fait, s'ils sont impressionnants (tour de 135 m et pales de 56 m), ils sont bien inoffensifs et bien peu bruyants. Après avoir fait le tour de ce grand parc éolien, nous abordons la forêt qui nous permettra de rejoindre la plaine.

Arrivés en bas, nous côtoyons quelques vignes avant les faubourgs de la capitale du Comté.

Nous traversons la ville et ses belles demeures pour nous retrouver à "La Muse Bouche", agréable restaurant qui n'a pas fait qu’affûter nos papilles.....

Ragaillardis (souvent au Savagnin), nous attaquons le pied du plateau plein d'ardeur. Passage dans une forêt chargée de mousses, lierres, lichens et fougères, avant d'atteindre l'ancien séminaire de Vaux.

Après visite rapide, il faut remonter par un sentier pentu mais bien ombragé.

René nous initie alors à la "marche Afghane", qui, en ne respirant qu'avec le nez, oblige à doser son effort (qui veut voyager loin, ménage sa monture...!), 

Et c'est assez facilement que nous retrouvons notre point de départ sans trop de fatigue, même pour celles/ceux qui étaient un peu effrayés de "marcher nordique" aussi longtemps.

Après les nécessaires étirements, nous nous quittons après avoir remercié, René, qui toujours en recherche de défis, s’entraîne sérieusement pour l'ascension du toit de l'Europe après la mi-Août.

Merci René, pour cette belle journée et succès pour tes projets avenir.
Jacques P.