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Dimanche dernier, en raison d'une météo pessimiste, beaucoup d'entre nous ont préféré la douceur de la couette à une escapade matinale et fraîche. Ils l'ont peut-être regretté en voyant que la pluie n'était pas au rendez-vous. Je ne vais pas atténuer leurs regrets....

Nous étions une dizaine à suivre René notre guide avec précaution en raison d'une surface bien glissante. J'ai même cru bon de tester la dureté du sol froid !

La matinée s'écoula rapidement dans les rues calmes de la préfecture du Jura en croisant de nombreux sites : anciens hôpitaux, édifices religieux, source et établissement thermaux, intéressants  à divers titres pour leur époque, leur qualité, leur cour intérieure, leurs escaliers monumentaux, les personnages  historiques qui les ont édifiés ou habités etc.... Le Street Art fut aussi de la partie !

La faim venant, le prévoyant François fit la distribution.

Nous fîmes aussi des stations devant les statues de bronze d'illustres militaires comme Lecourbe et Rouget de Lisle, qui ne resteraient pas de marbre devant la jeune et charmante demoiselle dénudée et verte (de froid ?) de la place Bichat.

Pierre Rouget (mais pas de Lisle) nous quitte pour un repas en famille, mais il sera remplacé par Maryse pour faire bon compte.

Pour le repas ambiance très chaleureuse du Pub et ses bonnes bières ou boissons chaudes. Le repas fut complété par l'excellent "cake" aux noix d'Andrée.

Revigorée, Montaigu parait nous défier, mais c'est d'un bon pas que la troupe relève le défi, après découverte d'un jardin Coréen.

Les chemins creux qui permettent l’ascension paraissent assez  courts et on arrive assez vite aux beaux murs ocres qui limitaient les jardins de ce village perché. On réalise, sur un panneau, que le texte de la Marseillaise nous est vraiment peu familier  .... mais qu'importe la troupe continue et entame la descente vers Lons, certains décrivant les aspects de la ville qui les ont marqués à une époque (Lycée, service militaire, vie d'autrefois...). On fait le tour de la réserve d'eau de la SNCF, qui aménagée servait autrefois de piscine  aux lédoniens, avec poissons et batraciens.

Retour aux voitures en pleine forme, Andrée distribue ses (très bons) restes.

Merci René pour cette ballade excessivement variée et culturelle qui nous a évité la monotonie.

 

« Jean Marie DUHAMEL avait 64 ans.
Il pratiquait la marche nordique avec nous depuis l’année dernière et n’avait pas attendu longtemps pour prendre toute sa place dans le groupe où il était très apprécié.
Il avait participé à la rando samedi 5 janvier et partagé la galette avec nous en toute convivialité.
Le lendemain matin, dimanche, il s’écroulait, victime d’un accident cardiaque.
Nous n’oublierons jamais Jean-Marie et nous garderons de lui, le souvenir d’un ami sympa et attachant, qu’on aurait voulu garder longtemps.
Les membres de l’ASLL pensent au courage qu’il faudra désormais à son épouse, Martine pour affronter ce drame, et présente à toute sa famille ses condoléances les plus affectueuses.

La pluie n'arrête pas le pélerin et cette fois encore c'est une bande nombreuse, bruyante et colorée qui a arpenté les faubourgs de la ville aux arcades ce samedi 5 janvier 2019. De nombreuses haltes ont permis à chacune et chacun de reprendre sa respiration altérée par des paroles et des rires continuels.
A mi-parciurs la pluie fine s'est estompée et le rythme s'est accéléré en pensant aux nombreuses galettes, cidre, reines et rois, objets  rituels de cette marche traditionnellle.
Une bienveillante chaleur enveloppe tout le monde autour d'une table joyeuse et bien remplie, le groupe étant conforté par des reforts attendus et bienvenus.
Un très bon début d'année, merci à tous.
Jacques Péchoux.

Notre assemblée générale annuelle et statutaire s'est déroulée samedi 8 décembre dans une ambiance très amicale.
Plus de 80 personnes ont suivi les différents comptes rendus concernant la saison dernière. Alternativement le responsable du volley-ball, le secrétaire, le trésorier, le président, les organisateurs et les invités officiels ont pris la parole pour souligner le bon déroulement de la saison passée et pour tracer les grandes lignes de la saison à venir.
Après la réunion, une projection des meilleurs moments de 2018 a retenu l'atten,tion de tous, avant de passer à l'apéritif en commentant le nouveau programme qui fut distribué à tous et avant de finir comme Astérix, par un repas frugal et très convivial.
Bonne chance et bonnes balades pour la prochaine saison qui commencera le 5 janvier avec la rando-galette.
Jean Paul. 

Dimanche 18 novembre. Ciel lumineux, vent frais. 27 randonneurs sur les rives de Saône pour partir à la découverte d'une femme remarquable, Marguerite Boucicaut née Guérin, injustement oubliée malgré une vie romanesque  (au Bonheur des Dames de Zola) et une immense générosité.
Le groupe s'est  d'abord dirigé vers le lieu de sa maison natale, chaumière dont il ne reste aujourdd'hui que le puits et ...  une carte postale au hameau du Mont. Halte qui permit de parler de sa naissance en 1816 et de son enfance misérable dans un village très pauvre.
Direction ensuite vers les bords de Saône où elle venait, pour quelques sous garder les oies de paysans presque aussi pauvres qu'elle. Son départ  pour Paris à 10 ou 11 ans( à pied selon la légende locale),  ses débuts comme blanchisseuse puis comme crémière avant la rencontre avec Aristide Boucicaut et leur fulgurante ascension dans le monde en plein boulversement de la révolution industrielle.
Cheminement le long de la digue qui protège aujourd'hui le village des crues dévastatrices de la Saône à cette époque. Au niveau du pont qu'elle fit construire pour remplacer le bac qui reliait Verjux et le village de Gergy, évocation du Bon Marché, premier grand magasin au monde où Aristide Boucicaut développa son talent hors norme du commerce et ses aptitudes à diriger humainement ses employés, sous l'influence pressante et bienveillante de Marguerite qui n'avait pas oublié ses origines.
Traversée du pont , inauguré après sa mort en 1890, autrefois d'une ligne très sobre  et  très élégante, détruit en 1944 et remplacé aujourd'hui par une vulgaire passerelle métallique. Cheminement dans la prairie et dans le village de Gergy, envié des habitants de Verjux car il était hors d'eau puis retour à Verjux. Halte devant le monument à la Mémoire de Mme Boucicaut qui devenue veuve utilisa son immense fortune à faire le bien autour d'elle: construction de la mairie-école à Verjux, maternité à Chalon, hôpital à Paris, don à l'Institut Pasteur pour ne citer qu'une petite part de ses largesses.
Dernière halte devant l'école qu'elle inaugura en 1881 avant de rentrer, à la nuit sur Louhans.
Pour en savoir plus:
​Madame Boucicaut, un destin  hors du commun de A. Guillot, disponible à l'office du tourisme à Verdun sur le Doubs
Une vidéo intéressante sur le Bon Marché: https://www.youtube.com/watch?v=M6a--xS6g-E
Marguerite Boucicaut visite privée, Stéphane Bern: https://www.youtube.com/watch?v=13u0jjVSZf0
Un bon résumé: http://www.commune-verjux.fr/documents/portal688/la-vie-de-madame-boucicaut.pdf