Lundi matin, de bonne heure, un car de la compagnie de transport Girardot de Châlon sur Saône , ayant à son bord un groupe de randonneurs de l'ASLL,association bien connue sur le canton de Louhans, a pris une  route sinueuse de campagne  bordée de platanes gigantesques. Le chauffeur un homme d'une cinquantaine d'années se rendait au point de départ d'une randonnée programmée par le président de l'association. Il avait pris cette route sur les conseils pris au camping les Clairettes car cette   route est  peu utilisée si ce n'est par les chauffeurs locaux qui la considèrent comme un raccourcis.
Arrivant à proximité du village de Mouréze, destination du voyage, le route se réduisant et sinuant de plus en plus, les platanes se rapprochaient de plus en plus dans les virages des cotés du car;
A un moment les passagers virent la masse informe d'une excroissance monstrueuse d'un platane se rapprocher et un choc puissant, imprévisible et inouï vint exploser dans un bruit assourdissant la vitre située au dessus de la porte latérale d'accès; la vitre suivante fut elle aussi détériorée.
Une explosion de confettis en verre se répandit à l'intérieur du car sur les randonneurs. Les plus proches,dont une jeune fille et sa mère furent aspergées par cette pluie de verre qui ajoutée à la détonation et à la surprise de tous transforma cette joyeuse troupe en naufragés de la route.
Le car s'etant arrêté quelque mètres  au delà et ayant pris soins de se signaler ,l'équipe d'infirmière présentes  sur les sièges de devant se précipitèrent  vers les personnes aspergées par les débris.
La jeune fille et sa mère furent prises en charge rapidement mieux que cela aurait pu l'être par le SMUR  et les trousses de secours furent utilisées pour quelques coupures sans gravité.
La peur a été forte et puissante mais les conséquences physiques furent en deçà de ce que l'on pouvait craindre et les randonneurs rangèrent leurs affaires dans les coffres du car avant de partir en recherchant  les solutions pour réintégrer la Bresse avec un car béant.
Le chauffeur ne disposant par de réseaux pris quant même toutes les dispositions nécessaires avec son employeur.
A la fin de la journée, les randonneurs revenant sur le parking eurent la surprise de découvrir qu'un nouveau car plus long et plus spacieux remplaçait  l'autre et les bagages avaient tous y  été transférés.
Le départ se fit sur une route plus large et moins sinueuse;
Le retour en Bresse se passa très bien dans la bonne humeur et la détente. Seul le chauffeur avait quelques inquiétudes pour son entrevue  du lendemain.

Ca y est nous sommes partis pour la deuxième journée du séjour, journée au programme copieux.
Le point de départ est le lac de Salagou qui sous un beau soleil et sans trop de touristes nous apparaît splendide avec les couleurs rouges des terres et des rochers et les verts des arbres.
La ballade est belle et les appareils photo crépitent pour immortaliser les paysages et les nombreux pécheurs. Le géologue de service donne  toutes les explications sur les terrains rencontrés. Les méchants cactus se parent de coeurs pour se faire pardonner de leurs piqûres éventuelles. Le retour s'enclenche par une bonne grimpette pour se poursuivre sur un chemin agréable avant le repas pris à l'ombre.La descente vers le bus permet de bénéficier d'un joli point de vue .
Le bus nous emmené  à Villeneuvette pour la visite sous quelques gouttes de la manufacture royale de drap ou le guide nous attend.
Puis en sa compagnie nous partons pour Liausson pour des explication sur le lac et l'environnement de celui-ci et descente sur les rives pour découvrir entre autres des messages d'amours.
En soirée après un bon picon bière les moules frittes calent les estomacs.

Les yeux bouffis de sommeil, les 43 participants au séjour de Pentecôte se sont retrouvés à 4 h 45 sur le parking de Leclerc pour embarquer vers Fontes dans l'Herault.Quelques uns ont pu admirer le lever du jour dans une ambiance silencieuse d'adhérents assoupis.
Les kilomètres passant les langues se sont déliées et lors de la pause la station service s'est vue envahie par une troupe enjouée.
Arrivé à Fontès tout le monde s'est précipité vers les crèmes solaires pour se protéger d'un soleil qui commence à se faire pressant.
La traversée du village se fait à travers les rues et celle des égouts sur un barrage branlant et certaines ne craignent même pas d'y mettre les deux pieds. Arrivés au dessus des vignes, les estomacs  dans les talons, les randonneurs déballent les quelques provisions mais  aussi parfois très  abondantes, pour se sustenter.
Sans sieste la randonnée se poursuit au milieu des forets et des vignes et le retour vers le village réjoui les connaisseurs , la cave vinicole est ouverte ainsi que le bar pour une dégustation des liquides colorés locaux sous les yeux de l'homme à la pipe de Séte.Apres force dégustations les cartes bleu rougissent et le coffre du car se remplit de cartons.
L'installation au camping se fait rapidement et les demis de bière rafraîchissent les assoiffés.

~~Quelques photos supplémentaires que chacun s'amusera à situer dans le temps et dans le texte.

J'oubliais : Arlette a même joué de la pince à épiler !

Il y a une photo que je n'ai mis que parce-que j'ai subi des pressions, sinon ....

 

~~Ce matin Roseline décide de faire le ménage ....

Départ depuis le parking de la gare de Cerbère où nous avons déjà mis nos pas quelques jours auparavant.

Arlette tente une dernière fois de nous perdre (non !) dans un tunnel rempli de couleurs, mais nous nous retrouvons tous en bordure de côte ou se trouve un ancien wagon décrivant le rude travail des femmes et hommes qui devaient transborder les marchandises des trains espagnols aux trains français (et vice versa), lorsque voies et essieux n'étaient pas compatibles, jusqu'en 1970.

On s'éloigne de Cerbère et de son importante gare par la côte jusqu'au phare solaire. Le vent est toujours puissant (mais moins que la veille 140 km/h). La falaise qui nous fait face nous oblige à gravir jusqu'au col de Belitres où se trouve la Frontière. C'est là que passèrent de très nombreux réfugiés fuyant le régime franquiste en 1939 lors de la "Retirada". De nombreux panneaux et photos illustrent cette histoire.

Puis nous poursuivons en suivant une frontière agréablement fleurie et parfumée. Nos randonneuses n'ont plus d'yeux que pour ces belles plantes et tentent, à qui mieux mieux, de récolter de futurs plants de Thym, Lavande et mimosa. La randonnée se poursuit ainsi en ballade mais nous montons toujours....

Un repas ensoleillé pas trop venté, et on redescend.

Il reste de la place dans les sacs alors, cueillette d'Oreilles de Mickey (avec parfois essayage !).

C'est hélas le retour parmi les vignes et les bourdonnements d’abeilles.

Une dernière vue sur la gare et d'un essaim d'essieux, puis retour autour d'un ultime verre.

Quelle belle semaine !

Grand merci à Arlette pour son organisation, son appui et ses explications sans faille ... et ses bons chocolats !

Merci aussi à Madeleine et Gérard qui son venus nous supporter, offrir leur aide logistique (dont réfrigérateur) et la découverte d'excellents produits locaux.

A bientôt

Jacques