Quelques photos du séjour de la Tournette pour vous donner un complément d'informations et donner envie à ceux qui ne se décident pas à nous accompagner et à tous les autres qui viennent désormais sur notre blog;

Le plateau des Glières est accessible par une route passant dans des gorges à Entremont (Entremont c'est autrement bon ! comme dit la pub) et ensuite des lacets où les cyclos se lancent un défi à plus de 20% sur 7 km. Champions les gars !
Le plateau c'est du fromage, c'est tout bon, c'est plat ou presque;
Le monument  et le musée de la résistance soulignent le passé noir de mars 1944 et chacun d'entre nous a pu prendre conscience de la dureté d'un acte de guerre, guerre qu'aucun d'entre nous n'a connue.
Le repas est pris assis sur des troncs d'épicéa et l'apparition d'une bouteille de Pont... fait scintiller les yeux d'un passant qui en profite en connaisseur.
Dans la dernière montée de la journée, Jacky, tout sourire, ayant perdu sa troupe, reprends à son compte la direction d'un troupeau aux odeurs un peu fortes qui ne semblent pas le géner.
Nouveau passage vers le musée pour retrouver Maurice qui nous fera un exposé de ce qu'il a enregistré devant la conférencière guide pour lui tout seul.
Après de fortes embrassades et serrages de mains à la Trump, le groupe se disperse dans les véhicules pour un retour sur des routes annoncées noires par un Bison pas très futé

Aujourd'hui nous partons vers un lac , le lac de Charvin. Enfin nous allons pouvoir nous rafraîchir.
Comme d'habitude une montée à travers la forêt avec passage à coté d'un sapin président et rencontres de nombreux véhicules tout terrain. Mais qu'il y a t'il la haut pour y trouver tant de voitures ??
Un alpage !!! avec vaches, chèvres, moutons ( 1 300 ) cochons et fromages qui vont avec ( pour les cochons  fromage de tête) ;
La colonne de fourmis monte , monte vers le lac. Il est de couleur verte et entouré de glaises.Armelle en profite et prends  avec délectation des bains de boue pour ses pieds nus endoloris.
La Tournette de la veille apparaît dans le lointain comme un volcan laissant échapper des nuages de cendres. Il doit y faire moins chaud que le jour précedent.
Repas , sieste et descente de l'alpage en s'arrêtant à la ferme pour remplir les sacs à dos de tommes de vache ou de chèvre et de reblochons fermiers à point.
Le retour vers les Mésanges permet d'admirer de vieux chalets particuliers et les dessous des voitures se tapissent d'une bonne bouse bien fraîche qu'il sera encore une fois difficile à décoller; Nous sommes dans une région ou les fermes portent des noms évocateurs: "Milk and Bouse";

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Cette fois ci ,après la rando " facile" de la veille, nous sommes dans le sérieux. Cela ne rigole plus, nous attaquons la falaise et le point culminant de la semaine. Pas d'ombre, que du soleil, et vite fait de la pierraille qui chauffe les corps chauds sous un soleil de plomb sans un souffle de vent;
Arrivé au refuge, comme les autres jours, le groupe se scinde. Et c'est parti  pour le sommet de la Tournette, tandis que les autres se reposent sur les tables du refuge en écoutant l'histoire du créateur du chalet par son arrière petit fils qui le dirige. Le sommet est envahi par des touristes avides de paysages grandioses mais pour y accéder il faut faire sauter le bouchon qui en obstrue l'accés.La police de l'air et des montagnes se met à réglementer les sens de montée et de descente et les membres de l'ASLL arrivent au point culminant par des chaînes et des échelles  pour découvrir la totalité du lac  d'Annecy.
Après les souffrances de la montée, Hervé se prend pour le seigneur.
De retour dans une zone plus plate, les sacs se vident de toutes les nourritures préparées par Mireille et c'est la descente dans la vallée pour retrouver l'autre partie du groupe et les voitures

Le troisième jour de randonnée est toujours le plus difficile pour les muscles gorgés de fatigue et pour cela Jacky nous a concocté une sortie facile.
Après avoir démarré auprès d'une ferme ou le maréchal ferrant s'est multiplié par trois pour chausser les chevaux, nous attaquons un mur vertical . Les poumons sifflent comme le soufflet du maréchal, les musclent se tétanisent, les pauses se multiplient, les gourdes se vident , la vue se trouble. Enfin après de nombreuses pauses, apparaît, sur le premier ressaut , un mini chalet ou tout le nécessaire pour survivre est disponible: bois, journaux,eau, chaises, table, bougies etc..OUF !!!
Les courageux ou les moins épuisés montent au sommet du Mont Lachat pour admirer le paysage à 360 °  et se faire une idée de ce qui les attends le lendemain, en face, avec une dénivellée de 1200 m.Tout cela au milieu des papillons qui s'en donnent à coeur joie et butinent à tout va.
Le repas est pris à l'ombre et pour la sieste certains montent la protection solaire, d'autres reposés s'intéressent au fonctionnement de leur nouvel outil orange.
La descente, plus douce que la montée, se fait dans le calme et après être passée aux rafraîchissements et aux achats de couvres chef, une partie du groupe s'élance pour une visite du chantier d'un appartement nouvellement acquis au Grand Bornand. Une autre partie s'initie au passé historique du plateau des Glières qui fera l'objet d'une randonnée dans la semaine.

La suite de cette aventure demain et les jours suivants !!!

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