Dans le bus du retour (bien calme, fatigue aidant) chacun se laisse aller à la rêverie, laissant défiler dans sa tête les lieux magnifiques de ces trois jours.
Nous avions parcouru les calanques en 1996 avec Jean Claude Touzot. 21  années après, c'est toujours le même plaisir de la découverte : Ses sentiers sont mythiques, à chaque virage une nouvelle vue, un autre univers.
44 adhérents de l'ASLL "jeunes" et anciens confondus, petits marcheurs ou randonneurs confirmés ont cheminé ensemble pendant ce long weekend de Pentecôte.
C'est notre volonté et notre fierté de mêler générations, origines sociales et niveaux de pratique dans une même activité en prenant soin d'offrir à chacun le meilleur.

Lundi 5 juin
Départ de Cassis, le petit train touristique (obligatoire) nous transporte jusqu'en ville. Nous traversons rapidement la vieille ville pour atteindre le port. L'objectif de la journée est de remonter la côte en direction de Marseille. Nous longeons la plage du Bestouran puis nous traversons la presqu'île pour atteindre Port Miou. La calanque est envahie de bâteaux. Le sentier surplombe la calanque.L'ombre des pins est agréable. Une belle grimpette et le panorama qui s'offreà nous englobe les calanques de Port Miou et Port Pin. Port Pin est plus sauvage plus encaissée et plus propice à la baignade. (on verra au retour). Nous poursuivons notre rando le chemin est difficile, les cailloux glissent sous les chaussures. La file s'étire un peu. A chacun son rythme mais on s'attend, on se soutient. Les vues sont magnifiques sur la côte découpée. L'après midi se poursuivra par des flaneries au port et dans la vieille ville de Cassis pour certains, d'énormes glaces pour beaucoup et une promenade en 4X4 rouge pour notre amie Roselyne qui a connu une fin de rando bien difficile par la faute d'un petit gravier et  pervers.

Dimanche 4 juin.
Le ciel est radieux lorsque nous entamons la descente sur la calanque de Sormiou. La rando s'annonce agréable. Nous atteignons la calanque et ses célèbres cabanons. Que c'est beau !!!
Les photographes mitraillent à tout va. La file s'étire mais déjà, il faut gravir l'éperon rocheux. La promenade vire parfois à l'escalade. Après bien des efforts nous parvenons à la crête. La beauté du panorama qui s'offre à nous est à couper le souffle. Une petite pause pour admirer le paysage et nous voilà repartis, plongeant vers la calanque de Morgiou.
Il fait chaud et on a très faim. Un petit bosquet en surplomb de la mer nous offre la fraîcheur de son ombre le temps du repas et de la sieste. Un petit tour à la plage ou au bistrot et nous remontons par le vallon de Morgiou pour récupérer le bus.

Samedi 4 juin : Il est près de midi, un peu ivre par un long trajet, nous descendons du bus au pied de Notre Dame de La Garde. Quelques pas et nous découvrons le site : la basilique et la vue panoramique sur la ville, son port, les îles du Frioul et le château d'If.
Après le piquenique, nous descendons sur la ville. Nous découvrons le vieux port,le quartier du Panier avec ses ruelles étroites et ses magasins pittoresques.
Nous terminons notre rando par la visite du MUCEM et le fort Saint Jean.

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"Qu’a découvert l’archéologue André Berthier près de Champagnole, entre Syam, la Chaux des Crotenay et les Planches en Montagne?

Tel était le thème de la journée, proposée par Gilles et Michelle Liévaux, et animée par M. Alix: Président d’ ArchéoJuraSites: Association créée pour soutenir la thèse d'A. Berthier qui prétend,

arguments recevables à l'appui, que le vrai site du siège d’Alésia se trouve bien là, dans ce petit coin du Jura.

Une journée complète donc, sur les traces de ces Gaulois et de ces Romains, pour renouer avec l’histoire et mettre en parallèle les écrits de César (La guerre des Gaules) et la topologie du terrain.

Versingétorix et César ont donc accompagné le groupe toute la journée, entre 9h.30, et 18h.30 par l’intermédiaire d’un guide intarissable et passionné!

C’est vrai que sur la plupart des points, la thèse est justifiée et nombre de détails laissent à penser qu’Alésia est bien dans le Jura et non pas au nord de la Bourgogne.

Sur les 24 participants, la plupart furent convaincus. Normal! Mais cependant, une poignée d'irréductibles n’y croit pas encore et restent circonspects…

Là! Pas de doute, voyez-vous! Nous sommes bien les descendants d’Astérix et d'Obélix…

Qu’importe! La journée fut riche et agréable."