Profitons du beau temps pour parcourir le sentier du maquis et de découvrir au fond du vallon de la Sénancole l’abbaye de Sénanque. Puis après une longue marche entre de splendides murs séculaires nous atteignons Gordes, la ville perchée. Un petit pas de danse et nous repartons dans les calades et arrivons au village des Bories qu’on appelle cabottes, cabornes ou cadolles chez nous

Premier jour à Saignon là où le fond de la mer est au-dessus de notre tête (???). Toute l’équipe au complet et en pleine forme part à l’attaque du gros caillou qui surplombe APT. En chemin, découverte des champs de lavande et de la faune locale que Momo essaie d'apprivoiser.
 

Ce vendredi c'est le premier matin où les vêtements de pluie sortent du sac. C'est aussi le premier jour où l'on part à pied du centre (mais les voitures sont déjà à l'arrivée). C'est également le premier jour où l'on voit un véritable océan avec une vue presque infinie. Enfin c'est une journée où l'on fera un peu de dénivelé puisque les côtes découpées présentent des vraies falaises entre la pointe du Grand Mont à la Pierre Jaune, en passant par Port Maria et Port aux Moines. 
Plus à l'Est, il y aura plutôt des plages, exception faite de la Pointe et Port Saint-Jacques.
La pluie n'est pas très ardente et fini par disparaitre : nous pouvons déjeuner tranquillement au sec face à l'océan.
Ensuite nous rentrons temporairement dans les terres avant de retrouver une côte à nouveau peu élevée. La pluie se fait plus présente. De vastes zones marécageuses, parfois équipées de passerelles bienvenues se présentent avant de rejoindre le Château de Suscinio. La pluie maintenant très soutenue, ne nous incite pas à nous attarder devant ce monument imposant. Nous nous réfugions dans les voitures.
Le soir c'est au cours du dernier apéro que nous remercions Arlette qui nous a, comme toujours fait découvrir une belle région en toute quiétude, car comme d'habitude tout avait été prévu (voire testé) à l'avance.
Encore grand merci Arlette et merci à toutes et tous.
Le lendemain avant le départ, une photo souvenir est faite devant "La Pierre Bleue".
Jacques

Ce jeudi matin nous nous retrouvons à la gare maritime de Vannes avec pour objectif le tour de l'île d'Arz. Il fait toujours très beau et, même en mer, on ne ressent ni fraicheur ni brise, typiques des traversées marines. Le voyage est bien agréable et on a plaisir à découvrir de nouvelles vues sur les côtes et îles du Golfe, et, surtout à reconnaitre à bâbord, des lieux que l'on a pu traverser les jours précédents. Notre objectif apparait, bien aplati, puisque l'île culmine à 11 mètres.
Rapidement nous apercevons un moulin à marée et son vaste étang contigu, vide, que nous côtoierons assez longtemps. Comme toujours la côte est très découpée, mais nous avons presque toujours une vue sur le bourg et surtout son clocher. Nous déjeunons sur une œuvre d'art en bois résineux, intermédiaire entre siège et table...? 
Après passage au village on rencontre une construction atypique, le Manoir de Kernoël, doté de deux tours fortifiées. Nous croisons ensuite d'anciennes salines et une "Salorge" (ancien magasin de stockage du sel). Au retour, la traversée est tout aussi confortable qu'à l'aller. Belle journée, avec un dénivelé exceptionnel ! 
Jacques

Ce quatrième jour, mercredi donc, nous partons vers l'Ouest en direction d'Arzon et l'entrée du Golfe du Morbihan. La première vue sur l'océan s'ouvre en face de Port-Navalo, puis nous continuerons vers le Nord découvrir les nombreuses pointes qui forment une sorte de crête de coq au Nord d'Arzon (pointes de Penbert, de la Palisse, de Kerners, de Saint-Nicolas). La côte est fortement découpée et offre quelques reliefs qui dépassent les 10 mètres ! Quelques plages égayent le paysage, mais ce sont aussi les nombreuses îles du Golfe qui agrémentent le paysage. Certains découvrent aussi le sarrasin, voire un cromlech. Quelques vieux gréments tentent de rivaliser avec les navettes touristiques. Un petit détour permet la visite d'un moulin à marée, puis nous regagnons à regret l'arrière pays qui nous offre comme consolation la visite d'un dolmen.
Jacques