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Association Sportive Laïque Louhannaise

Séjour randonnée - Côte d'Emeraude n°6- Août 2021

Le 16/12/2021

 
Nous sommes dimanche 29 août et partons sous le soleil en direction de Ploubalay. A proximité du parking se trouve une ancienne hélice tordue : c'est un monument dédié à la disparition de deux américains au cours de l'été 1944. Après la traversée de lotissements récents nous nous trouvons dans la campagne ponctuée de belles habitations parfois très anciennes si l'on en juge les dates des frontons de portes. Nous arrivons en vue de la baie de Lancieux et nous en suivons la bordure assez longtemps, en décrivant un large arc de cercle qui domine les prés salés. Les gabions de chasse montrent l'abondance des oiseaux dans ces secteurs sauvages. Derrière la dune les ronciers offrent des cynorrhodons et des mûres presque à point. 
Un léger relief constitue un cap avant la plage des Briantais que nous traversons rapidement. En face de nous, l'archipel des Ebihens nous rappelle une précédente journée. En un point particulier nous pouvons avoir une vue en enfilade sur le Fort de La Latte et les phares du Cap Fréhel que nous côtoierons le lendemain. Nous retrouvons la civilisation un peu avant la pointe de Lancieux puis longeons la plage de St-Sieuc. Nous nous y installons sur des bancs faisant face à cette plage pour déjeuner. Il fait beau, la plage se remplit. Nous assistons au départ rapide de deux "Wing-Foil", nouvelle discipline dérivée, en plus acrobatique, de la planche à voile.
Après avoir lézardé au soleil, nous repartons pour rejoindre les bords de l'embouchure du Frémur. Nous suivons un long moment la berge sablonneuse, et passons, non sans nostalgie, à côté de deux anciennes épaves érodées en bois et ballasts béton. Un ancien moulin apparait au bout d'une digue désormais inutile. Nous suivons la bordure de l'ancienne retenue, puis après passage dans de jolis chemins creux, retrouvons la route. Nous y apercevons ce que nous interprétons comme un immense château-d'eau. Jean Paul nous explique alors que c'est un ancien restaurant panoramique et gastronomique. Après campagne et lotissements du matin, nous retrouvons notre parking.
Ensuite, activités classiques, avec éventuellement tourisme et achats de produits locaux, "cercle apéritif" en terrasse, toujours repas inattendu, et promenade pour les habitués.
 Jacques

 

Séjour Randonnée - Côte d'Emeraude n°5 - Aout 2021

Le 14/12/2021

 
Ce matin, samedi 28 août, nous partons sous le soleil pour Saint-Germain-de-la-mer où nous avons le plaisir de retrouver "Jean-Paul III le Normand". Arlette avait tenu sa langue et la surprise était complète. Après chaudes retrouvailles ou présentations d'usage, nous partons pour la pointe Sainte Efficace (!). En chemin, nous passons près d'un lavoir avec une petite pensée pour les femmes et leurs pénibles travaux de lessive jusqu'au milieu de 20eme siècle ... Que de chemin parcouru !
Nous progressons entre champs et falaises et pour la première fois, nous avons une vue sur le célèbre Fort de la Latte qui constituera notre point de mire une bonne partie de la journée. Après la pointe nous nous enfonçons dans une ria, dont l'embouchure est marquée par le magnifique ancien moulin à marée de la Roche-Noire. Nous nous enfonçons dans la vallée boisée pour atteindre le Moulin de la mer, plus traditionnel mais en ruine.
Nous remontons par l'autre rive avec une superbe vue sur le moulin à marée vu précédemment. Puis c'est un peu la routine, avec une succession de jolis paysages proches (campagne, plages et falaises) ou éloignés (Fort de la Latte, caps et baies). La marée est encore haute et l'on ne voit pas les rangées de bouchots qui s'y trouvent : la présence d'un bateau-tracteur seule trahi cette activité très dépendante du niveau des eaux.
C'est à la plage de la Mare que nous déjeunons avec nos renforts, sur les cailloux chauffés par le soleil. Gérard nous fait remarquer que c'est une plage de sable et qu'il n'y a qu'un seul galet ! Jean-Paul qui a toujours de son excellent calvados au moins quarantenaire, n'a pas hésité à le porter dans son sac à dos, dans une belle bouteille, pour nous en faire profiter chaque midi. 
Au loin un monument longiligne nous intrigue. Nous ne saurons qu'en passant à coté qu'il commémore le naufrage en 1950 de la frégate météorologique Laplace.
Nous ne sommes plus très loin de la pointe de Saint-Cast où se trouve un émouvant monument dédié aux "évadés de France qui préférèrent mourir debout que de vivre à genoux".
Petite pause sous un soleil ardent (Eh oui !), puis nous arrivons dans un secteur touristique et plus fréquenté : passage devant le vaste port de plaisance avec un chemin piétonnier confortable, passage sous de belles demeures perchées avant d'arriver à la grande plage aux baigneurs éparpillés. 
Les chauffeurs partent chercher les véhicules laissés le matin, et c'est le retour après éventuellement visite de la petite station balnéaire. 
Apéritif renforcé par les produits normands (liquides et solides) arrivés le matin avec JP III. Soirée des plus conviviale jusqu'à la nuit, qui tombe heureusement 3/4 d'heure plus tard qu'en Bresse !
Jacques

 

Séjour Randonnée - Côte d'Emeraude n°4 - Aout 2021

Le 12/12/2021

 
Comme le temps passe : nous sommes déjà le vendredi 27 et partons sous le soleil dans la vallée du Gouessant. Aux "Ponts Neufs" le petit fleuve est enjambé par un esthétique viaduc courbe qui permettait le passage d'un train départemental à voie métrique. Edifié en 1913, il utilisait différentes techniques innovantes, comme le béton armé. Après une courte visite, départ pour Hillion qui nous permet de visiter la campagne. Dans ce bourg, nous faisons une pose à proximité d'un ancien pigeonnier cylindrique à 600 boulins (nichoirs), comportant un curieux toit mixte (ardoises et lauses). Puis nous continuons vers la côte en profitant de la vue sur les belles maisons, les champs et haies (hélas les mûres, restent très acides : tant pis pour les gourmands !). 
En face de nous se présente la baie d'Yffignac, et la côte de St-Brieuc qui parait assez proche sous un ciel à peine voilé. 
Ici, on prend encore plus conscience de l'effet dévastateur des marées vertes (dangers à l'origine d'interdictions diverses, odeurs, disparition du sable sous les accumulations d'algues à marée basse ...).
Nous poursuivons en suivant la côte où se succèdent plages et petites falaises. L'heure du repas arrive vite et nous retrouvons nos irremplaçables "porteurs" qui se sont installés sur une aire de pique-nique aménagée avec "2 tables-bancs", légèrement en surplomb d'une plage verte et ... interdite. Hélas, le soleil est peu ardent, et l'ombrage superflus. 
Nous abandonnons la fontaine-lavoir de Saint-Guimond, croisons les ruines d'un abri de douaniers, et toujours en profitant de la vue des hauteurs de Saint-Brieuc, constatons l'ampleur de la marée verte, qui localement peut aussi prendre des formes esthétiques, artistiquement modelées par le ruissellement. Le relief devient plus marqué, et les falaises se développent : nous approchons de la pointe du Grouin équipée d'un important blockhaus "généreusement tagué" qui motivera une halte. Plus loin un ouvrage moins important, dynamité, offre une allure de dolmen effondré. 
Lorsqu'une plage beaucoup plus importante se présente, entre deux falaises, nous avons la surprise de voir arriver un élégant pur-sang à pleine vitesse avec son driver sur son sulky sur les talons. De notre promontoire nous pouvons comparer sa vitesse et la nôtre, d'où une réelle modestie ... D'autres montures montreront leurs prouesses, en faisant de nombreux allers-retours sur le sable compacté. Plus loin d'autres engins, très lents et disgracieux, variés et très adaptés à leurs emplois, partent vers les parcs à moules, car la marée descend. 
C'est ainsi que nous nous rapprochons du fond de l'Anse de Morieux et que nous avons en point de mire la chapelle de Saint-Maurice, sur la côte opposée. Nous allons bientôt quitter la baie et nous enfoncer dans les terres par la vallée du Gouessant, couverte de forêts. A marée basse, les bordures du fleuve montrent elles aussi la stagnation des algues vertes, d'un joli vert olive !
La marche en forêt est assez rapide, seulement stoppée par plusieurs arbres couchés en travers du sentier étroit et tortueux. Nous ne voyons pas le barrage qui donne lieu au lac sombre et mystérieux que nous allons ensuite suivre
 jusqu'à notre point de départ. Sous le soleil qui est revenu, le viaduc du matin a aussi bel aspect vu d'en bas.
Retour au gite avec succession des agréables activités habituelles.
Jacques 
 

 

Séjour randonnée - Côte d'Emeraude n°3 - Août 2021

Le 12/12/2021

 
Ce matin, jeudi 26 nous partons au château du Guildo, construit au 13e siècle, détruit au milieu du 14e, reconstruit puis abandonné au 17e. A proximité se trouve une surprenante exposition de photos d'insectes considérablement agrandis. Les couleurs sont magnifiques et certains font penser à des objets rituels africains. A la vue des dards, rostres et mandibules, qui n'a pas frissonné à l'éventualité de rencontrer ce type de "bestiaux" de tailles comparables à celles qui sont représentées ?
Nous contournons la formidable forteresse pour rejoindre la côte et faire le tour de la presqu'ile de Saint-Jacut de la mer. Nous progressons sur un agréable sentier dans un bois puis en bordure de champ, avant d'atteindre la plage de Vauvert. Hormis un groupe de kayakistes, elle est peu fréquentée.
La côte que nous parcourons est comme toujours une alternance de plages, falaises, bois et prés. Nous apprécions aussi la vue sur la rive opposée. Hélas les légers nuages masquent un timide soleil.
Un magnifique puit en granite patiné de 1802, attire momentanément notre attention alors qu'au loin nous apercevons le centre de Saint-Jacut et sa plage de la Banche. Les reliefs sont faibles et la progression est rapide. Le sentier est ensuite établi à mi-hauteur de la digue qui protège le village puis reprend ses aspects habituels.
Nous passons à proximité d'une abbaye avant de retrouver des reliefs plus variés. A l'extrémité de la presqu'ile, un blockhaus, aujourd'hui "décoré", monte toujours la garde. Une plaque commémore le départ de courageux volontaires pour Londres il y a plus de 80 ans. Nous avons aussi une belle vue sur l'attrayant Archipel des Hebihens où hélas, en raison de la marée trop haute, nous ne pourrons pas aller. Tout le monde se console par un repas dans un secteur abrité d'un vent tenace, car le soleil est toujours aussi ténu. Nous consommons alors le dernier de la trilogie de fromages normands emblématiques amenés par Arlette (Camembert, Livarot ou Colonel, Pont-L'Evêque).
En mer, un vieux gréement, aux voiles ocre-rouge et coque noire profite du vent et montre sa dextérité.
Nous repartons sous un ciel toujours gris en délaissant l'archipel qui se découvre peu à peu ... mais trop tard ! Nous longeons à nouveau quelques petites plages (il y en a 11 sur cette presqu'ile), puis une dernière beaucoup plus développée, avec voiliers en cale sèche et un bateau sur roues de mytiliculteur. Une digue bienvenue facilite notre passage, puis nous rentrons dans les terres pour retrouver le château du Guildo et son bestiaire irréel qui ne nous empêche pas de déguster le journalier et attendu chocolat rituel.
Retour, apéro en cercle bavard sans soleil, repas toujours fort apprécié. Au passage, un petit aperçu de la minutie d'Arlette qui a donné la liste de nos menus du midi à notre hôtesse afin d'éviter les doublons...!
Promenade digestive avant la nuit, qui vient de plus en plus vite !
Jacques

 

Séjour randonnée - Côte d'Emeraude n°2 Août 2021

Le 09/12/2021

 
Ce matin, mercredi 25, c'est repos pour les chauffeurs, puisque nous partons à pied du gite. Seul Jean-Paul, comme cela deviendra une habitude au cours de ce séjour, jouera au chauffeur et apportera ainsi confort et ... pique-nique.
Nous rejoignons vite une ancienne voie ferrée à voie étroite qui nous mène à travers la campagne jusqu'au surprenant Viaduc de Caroual. Edifié à partir de 1914, en pierre, béton et acier, il est assez en avance sur son temps. Il permet de traverser le vallon de Cavé aux arbres centenaires.
Nous passons dessous et rejoignons la côte où nous trouvons une manche peu agitée mais sous le soleil. Le fond de l'air reste malgré tout assez frais et il n'y a que de très rares baigneurs. Nous suivons la plage puis la quittons pour monter à La Roche Jaune qui offre de belles perspectives sur la Pointe de la Houssaye et un vieux gréement à voile ocre et coque bleu-vert. Ensuite c'est le Port d'Erquy, qui se dévoile. Nous suivons l'anse formée par la plage presque déserte pour ensuite monter au "Camp de César" et son château. De là nous découvrons l'ensemble d'Erquy et de son port qui a eu naguère un rôle plus important.
Mais nous ne sommes pas là pour ça, ni pour admirer le beau voilier qui continue de faire des ronds dans l'eau. Nous sommes ici pour voir les lacs bleus. Ce sont des lacs créés par l'exploitation de grès : les magnifiques grès silicifiés d'Erquy, (d'âge Dévonien moyen : 472 +/-5 MA), de couleur saumon, qui donnent aux belles demeures leur jolie teinte.
Nous faisons halte à ces lacs, qui en fait ne sont bleus que par le reflet du ciel (comme aujourd'hui) et poursuivons par un sentier côtier assez fréquenté. Nous laissons la pointe des trois pierres où se trouve un four à boulets en bon état. La lande est couverte d'ajoncs jaunes, bruyères mauves et callunes plus rouges. C'est une succession de falaises gréseuses et de plages. A l'extrémité de l'une d'elle, le local où était entreposée la vedette des secours en mer. Une brise assez forte fait le bonheur d'un aéromodéliste, mais nous invite à nous couvrir, malgré le soleil. Nos "porteurs" nous proposent une zone abritée pour le déjeuner, où l'on peut choisir "ombre" ou "soleil".
Puis c'est reparti dans des paysages comparables mais toujours changeants.
Nous découvrons le "Mont Saint Michel" breton, accessible à pied, puisque la marée est basse.
Après la pointe du Champ du Port, nous remontons un peu dans les terres. Une racine taquine provoque une chute sans gravité. Le retour se fait sur le tracé de la voie ferrée empruntée le matin. Il nous permet de passer à côté d'un dolmen hélas un peu effondré.
Encore un bon apéro sur la terrasse, un repas délicat, suivi d'une balade avant la nuit.
Jacques

 

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